La vallée de la Restonica

La restonica et la vue sur corté

La Restonica et le pont de  Dragone

Les vallées

La vallée de la  Restonica et le  lac du melu

La vallée de la Restonica sauvage et romantique appartient aux points forts de la Corse. D´un côté, la belle forêt attire et de l´autre côté, la Restonica limpide, qui forme plusieurs lieux de belles vasques de baignade. Caractérisée par l’aspect sauvage de son paysage minéral, humanisée par les « grutelles », la vallée débouche à l’aval en plein cœur de Corte . La vallée surprend également par  la beauté des eaux cristallines qui coulent dans des gorges creusées dans le granite. Une magnifique forêt de pins laricci couvre ses flancs jusqu’aux bergeries de montagne à près de 1400 m. d’altitude. Au terminus de cette vallée (16 kms au total) débutent la randonnée pédestre des lacs de Melu et Capitellu.

Tavignanu

Le Tavignanu et Corte

Le château et vue de la vallée du  Tavignanu

le chateau et vue de la vallée tavignanu

Le Tavignanu et la citadelle

Au-dessus du Tavignanu

Le pont du Tavignanu et la gare

 Le Tavignanu : lavu a madre

Le Monte Rotondo

Le Monte Rotondo est un sommet s’élevant à 2 622 m d’altitude. Il est le point culminant du deuxième plus haut massif de Corse, après celui du Monte Cinto.

Il a longtemps été considéré comme le point culminant de l’île et on lui attribuait alors une altitude de 2 746 mètres d’altitude. Il n’a été détrôné sur les tablettes par le monte Cinto que depuis un siècle environ. En 1802, André François Miot, conseiller d’État nommé en Corse par Bonaparte a été le premier à faire l’ascension « touristique » du sommet. Avec deux autres sommets corses, le monte Cinto et le monte stello, le monte Rotondo  a servi à la jonction géodésique entre la Corse et la France continentale réalisée par Paul Helbronner en 1925. La mise en place d’installations telles que l’abri ont permis au sommet d’être occupé durant 14 jours.

Les personnalités cortenaises

Melle Lily Monlau:  présidente de la croix rouge

Marcel Vanucci et Dominique Zuccarelli félicitant Christian Casanova champion de France cycliste junior

L’ omu corsu Dominique Zuccarelli

Dédé Lepori gardien du stade et  Mr Julien Blanchenoix ancien militaire et athlète militaire de renom

Jacques Campana dit  » u cavallu »

Ignace Valentini dit  » Ignaziu u papu perditellu historique »

Le forgeron

Don-Louis Casanova, ancien éleveur

Mr sicurani et Mr Mariani 

Première messe à Corte de Monseigneur Casanova, évêque de Corse

Monseigneur Sauveur Casanova, né le 2 juin 1918 à Corte et mort le 26 mai 1998, est un évêque catholique français, évêque d’Ajaccio de 1987 à 1995. De façon courante il aimait utiliser le titre d’évêque de Corse.

Après avoir été formé au Grand Séminaire d’Ajaccio de 1938 à 1939, puis au Séminaire universitaire de Lyon de 1942 à 1945, Sauveur Casanova est ordonné prêtre le 24 février 1945  pour le diocèse d’Ajaccio.

Il a tout d’abord été vicaire à Corte et aumônier au collège Paoli de 1946 à 1954), avant de devenir aumônier diocésain de mouvements de jeunes (JEC, JAC, JOC, scoutisme, guidisme) en 1954, puis directeur-adjoint en 1958 puis directeur général en 1960 de la Direction des œuvres.

En 1965, il est nommé vicaire général du diocèse, puis archiprêtre, curé des paroisses de Bastia et archidiacre de Haute-Corse en 1969, et enfin archiprêtre de la cathédrale, vicaire épiscopal du district d’Ajaccio en 1979.

Nommé évêque d’Ajaccio le 13 août 1983, il est consacré le 15 octobre de la même année par le cardinal Angelo Felici. Il  succède  alors à Mgr Jean-Charles Thomas, lui-même nommé évêque de Versailles. Il reste en poste jusqu’à sa retraite, le 5 janvier 1995, et décède le 26 mai 1998.

Mgr Sauveur Casanova publie, en 1992, «Parole d’espérance» qui restera comme le moment fort de son épiscopat. Ce texte porte sur la situation sociale et politique de l’île et le recours à la violence. Fruit d’un travail de réflexion mené au sein de la communauté catholique de Corse, ce texte souligne notamment: «Les arguments politiques ou idéologiques qui sont parfois invoqués pour justifier telle ou telle des ces actions ne servent ni leurs auteurs ni leur cause, mais les disqualifient eux-mêmes tout en plongeant les uns et les autres dans la tristesse et le découragement

Contrairement à la tradition qui veut qu’un évêque soit enterré dans la cathédrale du dernier diocèse où il a exercé, Sauveur Casanova est enterré à Corte, berceau de sa famille.

Bénédiction des maisons avec l’archiprêtre Louis Vincenti en 1974

Cette tradition, appelée selon les endroits spregiata ou biniditu, au cours de laquelle un prêtre bénit la maison de l’extérieur et de l’intérieur, avait été un peu abandonnée mais elle connaît un nouvel essor ces dernières années.

Une tradition qui remonte à Jésus-Christ.
L’idée de bénir la maison remonte au Christ Lui-même, lorsqu’Il donna instruction à ses premiers disciples de dire en entrant dans une maison : « Paix à cette maison! S’il se trouve là un homme pacifique, la paix de votre souhait reposera sur lui; sinon, elle vous reviendra » (Luc 10,5).

Il s’agit de libérer le lieu de tout mal et demander la protection divine.
De plus, si quelque grand mal y a été commis au cours de l’histoire de la maison que vous habitez (sorcellerie, divination et tarots, spiritisme, voire meurtre, avortement, etc), alors il est important de faire bénir la maison.

Bénédiction des rameaux par Louis Vincenti

Pour les chrétiens, les rameaux apportent la bénédiction dans les foyers. Une fois que le nouveau rameau est béni, la coutume veut que l’on brûle le rameau de l’année précédente, lors du mercredi des Cendres, le jour qui marque le début du Carême. C’est avec les cendres des rameaux que l’on marque le front des baptisés.

En Corse, on fabrique « e crucette » (rameaux de Pâques). Ces crucettes sont faites à partir de palmes fraîches qui sont pliées et nouées. Ces croix de palmes tressées vont être ensuite pendues toute l’année sur un mur ou dans une voiture pour avoir la protection divine. D’autres prennent la forment d’étoile ou de poissons (pesci). Elles sont vendues ou distribuées pour les Rameaux, en plus des branches d’olivier.

Selon les Évangiles, le Jeudi Saint correspond au soir où s’est déroulé la Cène, dernier repas du Christ et de ses douze apôtres. Le Vendredi Saint marque le jour de la crucifixion et de la mort de Jésus-Christ, ressuscité trois jours plus tard, le jour de Pâques.

Charles Rocchi

Né en 1920 dans le petit village de Rusiu, en Castagniccia, Charles Rocchi fut l’artiste insulaire « le plus connu, le plus chanté ».

Il commence sa carrière artistique dans les années 50, à Paris où il était facteur, puis continue dans le sud de la France. Sa rencontre avec Félix Quilici, autre artiste emblématique du milieu musical du siècle dernier, fut déterminante. Il enchaîna ensuite récitals, notamment à l’Olympia en 1960, et disques à succès inspirant les principaux artistes et groupes insulaires. Son répertoire compte plus d’une centaine de titres exaltant souvent sa terre natale et son peuple dont un grand nombre font partie du patrimoine culturel insulaire.

 Le poète et chanteur corse, figure du renouveau de la chanson insulaire dans les années 50, s’est éteint en 2010 à Corte à l’âge de 88 ans.

Charles Rocchi au Serenu