Bénédiction des maisons avec l’archiprêtre Louis Vincenti en 1974

Cette tradition, appelée selon les endroits spregiata ou biniditu, au cours de laquelle un prêtre bénit la maison de l’extérieur et de l’intérieur, avait été un peu abandonnée mais elle connaît un nouvel essor ces dernières années.

Une tradition qui remonte à Jésus-Christ.
L’idée de bénir la maison remonte au Christ Lui-même, lorsqu’Il donna instruction à ses premiers disciples de dire en entrant dans une maison : « Paix à cette maison! S’il se trouve là un homme pacifique, la paix de votre souhait reposera sur lui; sinon, elle vous reviendra » (Luc 10,5).

Il s’agit de libérer le lieu de tout mal et demander la protection divine.
De plus, si quelque grand mal y a été commis au cours de l’histoire de la maison que vous habitez (sorcellerie, divination et tarots, spiritisme, voire meurtre, avortement, etc), alors il est important de faire bénir la maison.

Bénédiction des rameaux par Louis Vincenti

Pour les chrétiens, les rameaux apportent la bénédiction dans les foyers. Une fois que le nouveau rameau est béni, la coutume veut que l’on brûle le rameau de l’année précédente, lors du mercredi des Cendres, le jour qui marque le début du Carême. C’est avec les cendres des rameaux que l’on marque le front des baptisés.

En Corse, on fabrique « e crucette » (rameaux de Pâques). Ces crucettes sont faites à partir de palmes fraîches qui sont pliées et nouées. Ces croix de palmes tressées vont être ensuite pendues toute l’année sur un mur ou dans une voiture pour avoir la protection divine. D’autres prennent la forment d’étoile ou de poissons (pesci). Elles sont vendues ou distribuées pour les Rameaux, en plus des branches d’olivier.

Selon les Évangiles, le Jeudi Saint correspond au soir où s’est déroulé la Cène, dernier repas du Christ et de ses douze apôtres. Le Vendredi Saint marque le jour de la crucifixion et de la mort de Jésus-Christ, ressuscité trois jours plus tard, le jour de Pâques.