Fac-similé d’une lettre de Saint Théophile écrite le 7 avril 1740, un mois environ avant sa mort

Cette lettre est extraite de l’ouvrage « Vie du Bienheureux Théophile de Corte, Prêtre des Mineurs de l’Observance de Saint-François » par l’Abbé ABEAU, écrit en 1896, année de la béatification de Blaise de Signori. Il sera canonisé 34 ans plus tard par le Pape Pie XI, en 1930.

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Le Quartier Saint Théophile en Septembre 1992

 

 

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Partie de Pétanque, Esplanade Saint Théophile 

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Photographies : Eva Poggi 

La Place de l’Eglise / Place Gaffori avant 1900

La Place Gaffori sans sa célèbre statue !

Réalisée par Emile Aldebert et la fonderie Thiébaut Frères, la statue du Général Ghjuvan Petru Gaffori est inaugurée en décembre 1900.

Le monument est stratégiquement placé devant la demeure de la Famille Gaffori qui garde, encore aujourd’hui, les traces des attaques génoises du siège de 1746.

Cette demeure a vu naitre Ghjuvan Petru, le futur Général Gaffori, et fut parait-il, habitée en 1768 par Charles Bonaparte, père du célèbre Napoléon Bonaparte.

Cette dernière information n’est cependant pas tout a fait vérifiable. En effet, c’est Napoléon Bonaparte lui même, qui, en visite à Corte aurait affirmé que sa famille avait résidé dans la Maison Gaffori .

Tout laisse à croire que la famille Bonaparte aurait plutôt habité la Maison Arrighi de Casanova à proximité du Palazzu.

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21 Avril 1921-21 Avril 2021 Centenaire de la mort du coureur automobile Pierre Delaunay

Le 21 Avril 1921 débutait la première épreuve automobile corse : le Grand Prix Automobile de la Corse (Ou Circuit de Corse), 35 ans avant la mythique épreuve du Tour de Corse.

Dès 1919, le projet de cette course automobile en corse émerge à l’initiative de Don-Paul Beretti, conseiller général de Levie. Largement soutenu, le projet de course nait alors dans un contexte d’engagement insulaire vers la modernité mais marque aussi une volonté de développement économique en lien avec le tourisme. Il faut donner envie aux gens de venir en Corse !

Ainsi, en janvier 1921 est créé l’Automobile Club de Corse avec l’appui du l’Automobile Club de France. Ce premier rallye, où 110 000 francs de prix étaient à remporter, était ouvert aux autos, motos et side-cars mais finalement, seules les voitures (au nombre de neuf) prendront le départ de la course. Aucun corse ne participera à cette épreuve. 

Le 21 avril 1921 à 8h30, les coureurs franchissent la ligne de départ et entament le circuit de 170 kilomètres à effectuer trois fois : Casamozza-Corte (en longeant la vallée du Golu) / Corte-Cateraghju-Casamozza .

Seules 6 voitures sur 9 termineront la course qui sera remportée en 6h et 7min par Albert Guyot (originaire du Loiret) et sa Bignan 3 L 4-cylindres.

Peu après cette première course, le 24 avril 1921, eu lieu dans la région d’Ajaccio, une deuxième épreuve au cours de laquelle s’affrontent autos, motos et side-cars. Cette fois-ci des corses font parti de la course comme Pierre Bordigoni, créateur du Tour de Corse Cycliste en 1920. Fait important : on note la participation à cette course de Mme Lagache, première femme pilote et épouse du coureur automobile René Lagache .

Ce Grand Prix Automobile de la Corse sera cependant marqué par un évènement tragique, l’accident mortel du coureur Pierre Delaunay ,33 ans et de son mécanicien Louis Godard .

C’est à quelques kilomètres en sortant de Corte sur la ligne droite permettant d’entamer la descente vers Cateraghju que le terrible accident se produit.

Pierre Delaunay est né le 25 février 1890 à Paris, grand passionné d’automobile et d’aviation, il sera notamment mobilisé durant la Première Guerre Mondiale comme pilote de bombardement et remplira les missions les plus complexes. En 1915, à la suite d’un panne qui l’obligea à atterrir en territoire ennemi, il s’évadera et de retour en France, sera décoré entre autres de la médaille militaire et de la croix de guerre.

Aujourd’hui encore, nous pouvons observer la stèle qui lui rend hommage sur la RN200 à quelques kilomètres de Corte direction Aleria. Cette stèle en marbre de la Restonica a été travaillée par le marbrier cortenais,  Aragni. La stèle à été restaurée à l’occasion du centenaire de la mort de Delaunay.

Le frère du pilote décédé dira combien il a été touché par l’hommage rendu à Pierre Delaunay par les corse et particulièrement par les cortenais . Dans une parution de Paris-Corse de novembre 1921 il déclare : « Cet imposant souvenir dans le cadre majestueux de vos montagnes où il est doux de penser que sa garde est confiée à la piété des habitants de Corte qui furent les premiers à mêler leurs larmes à mon immense chagrin.« 

Cette évocation de la compassion légendaire des cortenais n’est pas sans rappeler l’histoire de Marie-Emilie Réallon qui perdit son mari au cours d’un tragique incident dans la Restonica et, tellement touchée par la bonté des cortenais à son égard, dédiera sa vie à la visite dans les hôpitaux parisiens des blessés corses de la Grande Guerre.

Nous vous proposons quelques photographies exclusives de l‘inauguration de cette stèle ainsi que d’autres hommages rendu à Pierre Delaunay au fil du temps.

RN 200 monument dédié à Pierre DELAUNAY coureur automobile décédé le 21 avril 1921 et aviateur durant la guerre 1914-1918 LOGO

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Commerçants et artisans / Septembre 1992

A travers une série de photographies réalisée par Eva POGGI en septembre 1992, nous vous proposons de découvrir ou de redécouvrir la ville du temps, sa vie, ses commerçants et ses artisans .

Atelier du Tapissier Fanfan ORDIONI

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Ancien mécanicien d’hélicoptère dans l’armée de l’air, Fanfan Ordioni reprend l’atelier de tapisserie de son beau-père Monsieur Zuccarelli situé dans le petit immeuble voisin de la chapelle Saint-Théophile. Rapidement il excellera dans sa  nouvelle profession.

Atelier du Luthier Michel BURESI

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Michel Buresi fera son apprentissage du métier de luthier auprès de la très célèbre Famille Carbonell à Marseille.

A la fin des années 70, il est le premier artisan luthier à reprendre la fabrication de la Cetera, c’est lui qui donnera à d’autres luthiers insulaires, l’impulsion et l’envie de fabriquer de nouveau cet instrument traditionnel.

Atelier de Tissage de Dominique Mariani

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Atelier de Poterie « A Chiostra« , Marie Leonelli

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C’est au CPS aux cotés de Felie Orsatelli que Marie Leonelli se forme durant deux ans. Une fois son diplôme en poche, elle s’installe dans les années 70 en tant que céramiste avec son frère Thierry. Aujourd’hui, Marie exerce toujours son métier avec la même passion, vous pouvez la retrouver dans son atelier au cœur du Quartier Chiostra .

Petru Ambrosi, sculpteur sur bois

petru d'orezza PSD Petru Ambrosi est né à Rapaggiu dans la pieve d’Orezza où il apprend son premier métier avant d’entamer une carrière de fonctionnaire. Ce premier métier ne le quittera cependant jamais et gardant en lui cette tradition Orezzinca, il fabriquera pendant de longues années à Corte des pièces d’art mais aussi des objets de consommation courante.

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Laurent Ghionga, menuisier

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Michel Andrei, création de jouets en bois

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Annuaire Général du département de la Corse / Corte 1938

Cet annuaire daté de 1938 nous permet de replonger dans le Corte de l’époque à travers ses différents acteurs locaux .

De qui était constitué le conseil municipal de l’époque ? Quels étaient les moyens de transport ? Saviez-vous qu’il existait une brulerie de café aux 4 fontaines ?  Dans quelles rues étaient placés les différents commerces ?

En parlant des commerces, vous noterez que certains existent toujours aujourd’hui comme la librairie Valentini au 24 Cours Paoli, les pâtisseries Casanova et Grimaldi … 

D’autres curiosités vous attendent comme des publicités mettant à l’honneur différents établissements : le Cinéma-Aiglon, le Café du Trésor, la Brasserie Majestic … , mais aussi la liste des « accoucheuses », des tailleurs ou des viticulteurs du coin.

Cet annuaire regorge d’informations et nous replonge dans la vie cortenaise de la première moitié du XXe siècle.

Nous remercions Pierre Ghionga grâce à qui nous sommes en mesure de découvrir ce magnifique document.

Ci-dessous le document concernant la ville de Corte consultable dans son intégralité 
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La Fontaine des Quatre Canons

Écrire ou dire que Corte détient un patrimoine inégalable en matière d’eau est un lieu commun vraiment banal !

Restonica et Tavignanu , une rivière, un fleuve,  mais tout autant de sources pour alimenter les fontaines et autres bornes.

La Fontaine des « Quatre-canons » compte parmi les points d’eau cortenais les plus intéressants au plan architectural et sociologique .

Elle fait 8 mètres de haut pour 7,15 mètres de diamètre et tire son eau d’une source située rive droite de l’Orta

Sa construction commence en 1769, en même temps que la citadelle, mais faute de moyen la réalisation est interrompue. Les travaux reprennent finalement en 1776. (Gérard Giorgetti 1990)

Le but de l’autorité militaire était donc de construire une fontaine destinée à la garnison qui servira à recueillir de l’eau potable , en priorité , mais aussi à servir d’abreuvoir , de lavoir. Cette décision ne recueille pas l’assentiment  de la municipalité et à la fin des travaux en 1778, un contentieux d’importance va naître.

L’armée certes a procédé à l’aménagement du canal mais pour autant l’eau est propriété de la commune et permet l’irrigation de nombreux jardins.

Les frais d’entretien dudit canal sont supportés par la municipalité et ils sont onéreux. On notera que pour curer le canal en raison de son étroitesse c’est un enfant qui est utilisé!

Finalement la municipalité parvenait à faire admettre à l’autorité militaire que cette fontaine et ses abords immédiats devaient être accessibles et surtout utilisables par tous : militaires et civils.

Les curtinese qui avaient déjà connus des problèmes de cohabitation au sein de la citadelle avec les hommes de la garnison ne voulaient plus avoir à subir leur comportement à tout le moins envahissant.

Photo de Philippon pour Roland Bonaparte datée de 1887

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Les premiers cours de corse à Corte / 1971

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Avant de parler des premiers cours de corse donnés à Corte dans les années 70, un petit retour en arrière s’impose.

C’est entre les deux guerres mondiales que l’idée que le corse doit avoir sa place dans l’enseignement émerge. Sous l’impulsion du journal de langue corse A Muvra paru à Ajaccio de 1920 à 1939, cette idée fleurie mais elle sera fortement entachée auprès de l’opinion publique du discrédit jeté sur ses défenseurs par la confusion entre autonomisme corse et irrédentisme italien.

Une fois la Seconde Guerre mondiale terminée, les dix années qui suivent laissent les parlementaires corses dans un état teinté d’apathie. Ainsi, l’omission du Corse dans la Loi Deixonne de 1951 n’engendra aucune réaction, la loi est votée sans aucune réserve.

Un éveil des consciences se produit en 1955, avec notamment la naissance à Bastia de la revue partiellement rédigée en Corse U Muntese et la fondation de l’association Lingua Corsa admise en 1962 au Conseil national des langues et cultures régionales de France.

U Muntese et Lingua Corsa demandent la reconnaissance du corse dans l’enseignement et inspirent en 1965 et 1967 deux propositions de loi qui ne purent malheureusement aboutir.

A partir de 1968, la situation se débloque. La refonte des structures universitaires cette même année permit à l’enseignement de la langue corse de se faire une place.

A la rentrée 1968 sont créés à Aix un certificat de langue, littérature et civilisation corses et un séminaire de maitrise complétés plus tard par deux unités de valeur de premier cycle.

En octobre 1970, c’est au tour de Nice, avec une UV pluridisciplinaire ; en octobre 1972 c’est l’Université de Paris III qui propose une UV de même type.

Dans le cheminement de cet éveil universitaire, des cours de corse, animés par des enseignants bénévoles s’ouvrent dans les lycées de l’île, puis en France continentale.

Le 12 Mars 1971, à 18h15, Corte ouvre le bal dans les locaux du Lycée Pascal Paoli, avec l’approbation du principal Monsieur Selle. Les enseignants : Mesdames De Gentili, Naudet, Pelliza et Messieurs Giudicelli, Luciani, Moretti et Sicurani. Les inscriptions s’élargiront à 180 inscrits : collégiens, lycéens et adultes, en majorité des continentaux désireux de s’installer en Corse et de parfaire leur assimilation. Certains venaient même de l’extrémité de l’île.

Jean Baptiste Stromboni, originaire de Sartène ardent défenseur de la langue Corse avait lui aussi pris une part active à ces ateliers. On n’oubliera pas aussi le rôle capital joué par Jean Albertini, fondateur du Centre d’études régionales Corses( CERC) et d’un dictionnaire Français -Corse des plus utiles.

A la rentrée scolaire suivante des cours de corse s’ouvrent à Bastia, Ajaccio et Paris. En 1972 ces groupes se fédèrent sous le nom de Scola Corsa en une association régie par la loi de 1901 et dont le siège se trouve à Corte.

En plus de sa mission d’enseignement, Scola Corsa porte ses efforts sur l’extension au corse de la loi Deixonne. Elle inspire une campagne de presse, d’affiches, de pétitions et entraine le Conseil général à prendre position. Elle obtient, après un voyage du ministre de l’Education nationale à Ajaccio en octobre 1972, l‘application partielle de la Loi Deixonne au corse à titre expérimental en janvier 1973, puis son application intégrale un an plus tard.

Nous fêtons donc cette année, les 50 ans du premier cours de corse à Corte !

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A Casa Pignata

Une très vieille bâtisse implantée en bordure de la route nationale, à la sortie de la ville vers Ajaccio, près du stade, non loin de la gare, et …disparue aujourd’hui :

« Elle fut construite dans les années 1890 pour héberger les ouvriers des chemins de fer qui construisaient la voie dans la région de Corte.

En 1938, elle abrite un hôtel « Hotel Terminus » avec, au rez-de-chaussée un troquet (bar et piano mécanique).

La Casa Pignata doit son nom au fait que pendant plusieurs années, dans la cour se trouvait un atelier et une « casetta » où l’on fabriquait des marmites « E Pignate ».

L’école y fut installée bien après la 2nde guerre mondiale, au rez-de-chaussée.

Des familles vivaient à l’étage et au grenier. »

« A CASA PIGNATA »

C’était il y a 50 ans déjà !

Son emplacement donne maintenant accès à la grande surface « Casino » et au laboratoire d’analyses médicales.

Cette vieille bâtisse composée de 2 niveaux accueillait à l’étage, une famille et des ouvriers du bâtiment dans deux logements distincts.

Au rez-de-chaussée, dans trois locaux indépendants étaient installées trois salles de classe qui comptaient 80 élèves, 3 enseignants et une dame de service. Chaque classe ouvrait d’un coté sur la route nationale et de l’autre, sur une ruelle ouvrant sur un espace à usage de cour de récréation : un jardin au sol inégal et naturel, recouvert de terre et de cailloux.

Au fond de l’espace récréation, un abri de bois faisait fonction de toilettes : un  » trône » en planches percé d’un trou profond creusé dans la terre, une lessiveuse usagée remplie d’eau, munie d’un crochet supportant une vieille casserole, faisait office de chasse d’eau car, aucun point d’eau courante n’existait ici pas plus qu’à l’intérieur de l’école.

Monsieur Simon Casanova, commerçant voisin dans la rue et, père de deux petites filles (Anne et Paule) scolarisées là, assurait chaque matin la réserve d’eau de la lessiveuse à l’aide de deux arrosoirs qu’il portait à bout de bras depuis son magasin ! En guise de papier de toilette, des carrés de papier journal retenus par un clou fiché dans un montant de bois, étaient préparés régulièrement par la dame de service. Un vieux mur de pierres sèches ceignait cet espace fermé par un portillon de bois et, un immense et majestueux pin parasol offrait son ombrage et sa protection selon le temps. Cet arbre superbe est mort après que la bâtisse eut disparu et, plus tard, abattu pour faciliter l’installation du parking des petits trains de tourisme (1988).

A l’intérieur de l’école, les murs aux parois irrégulières étaient peints de couleur assez claire et/ou recouverts de papier. Le plafond aux planches disjointes soutenues par des poutres, laissait s’échapper des nuages de poussière dès lors que les habitants du dessus, balayaient leur plancher. De grandes dalles de pierre recouvraient le sol. Le chauffage était assuré par des poêles à bois sans protection aucune.

Au fond de la classe, sur une planche fixée au mur, étaient suspendus les vêtements des enfants. Les meubles très anciens et rudimentaires n’étaient pas adaptés à la taille des élèves. Le matériel pédagogique était quasi inexistant.

Lorsqu’on sortait dans la ruelle pour se rendre dans l’espace « cour de récréation », il fallait être très vigilant car, depuis l’étage, étaient jetées par les fenêtres, et sans aucune précaution, l’eau sale du ménage et parfois même l’huile de friture !

 • A noter que la présence de la Légion Etrangère (les familles) a contribué à gonfler l’effectif de l’ »école » .

■ Jusqu’en 1975, l’école était dirigée par 2 directeurs pour 3 classes.

1) 1 classe enfantine dirigée par Mme Mariane Albertini

2) 1 classe de cours préparatoire assurée par Mme Pouytes

3) 1 classe de cours élémentaire 1°Année assurée par Mr Paul Pantalacci 

Les classes de CP et de CE1 avaient pour directeur Monsieur Paul Pantalacci

La dame de service était Madeleine Valentini.

■ A la rentrée de septembre 1972, les deux directions ont été supprimées pour faire place à une direction à 3 classes.

1) 1 classe enfantine ( 3 sections P, M et G) : Mme. Mado Zuccarelli, Directrice

2) 1 classe de cours préparatoire : Mme Huguette Giacobbi (adjointe)

3) 1 classe de cours élémentaire 1ère année : Mlle Renée Baldacci (adjointe)

La dame de service était alors Madame Jeanne Casanova

 • En juin 1977 : fermeture de l’école « Casa Pignata« 

 • En septembre 1977 :  ouverture de l’ »école de Porette » avec 6 classes élémentaires et 3 classes de maternelles.

- Recteur : Monsieur Dumontet

- Maire de Corte : Maître Michel Pierucci 

Texte et photographies : Madeleine Zuccarelli

Toussaint Carducci

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A maestra Mado Zuccarelli et Madame Jeanne Casanova, classe enfantine, année 1976/1977

Madeleine Zuccarelli et Madame Jeanne Casanova 1972-73 logo

A maestra Mado Zuccarelli et Madame Jeanne Casanova, classe enfantine, année 1972/1973

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Mardi Gras 1973

gouter crêpes 73 (2) logo crêpes 73 logo en classe En classe 1973 en classe 73

20 février 2021 / Démission du Cardinal Robert Sarah

A l’occasion de ses 75 ans en juin 2020, âge officiel de la retraite au Vatican, le préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements, le Cardinal Robert Sarah avait présenté sa démission.

Nous apprenions avec émotion ce samedi 20 février 2021, l’acceptation du Pape quant à la démission du Cardinal.

Sarah déclare alors sur son compte Twitter : « Je suis entre les mains de Dieu. Le seul roc c’est le Christ. Nous nous retrouverons très vite à Rome et ailleurs« .

Robert Sarah est né en Guinée en 1945 dans une famille pauvre, il découvre sa vocation religieuse au contact des missionnaires spiritains. Nommé curé de la cathédrale de Conakry puis a seulement 34 ans, en 1979, archevêque de la capitale, il se fera connaître par son opposition à la dictature de Sékou Touré. Appelé à Rome en 2001, il est nommé numéro deux de la congrégation pour l’évangélisation des peuples. Proche de Benoît XVI, il sera créé cardinal en 2010 par le pape allemand. François le nomme en 2014 à la congrégation pour le culte divin.  Le cardinal Sarah est également l’auteur de nombreux ouvrages. Son successeur à la Curie n’est pas connu pour l’instant.

Cet éminent personnage religieux a bien un lien avec notre cité cortenaise, puisque un petit groupe de paroissiens curtinese eurent la chance de le rencontrer à Rome.

Ci dessous une photo de Laurent Ghionga, premier prieur de la Cunfraterna di San Teofalu en compagnie du Cardinal Robert Sarah

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Et voici un message du Cardinal Sarah en date du 19 mai 2019, adressé au Prieur de la Confrérie Saint Théophile de Corte et aux pèlerins corses à l’occasion de la fête du saint patron 

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Association Amicale des Anciens élèves du Collège de Corte / Année 1923-1924

L’assemblée générale de l’Association amicale des anciens élèves du Collège de Corte en date du dimanche 21 septembre 1924 s’ouvre sur l’exposition de la situation financière de l’année 1923-1924 puis le Président, Antoine Santiaggi prononce son discours.

Il y évoque le deuil qui touche l’association qui perdit au cours de l’année quatre de ses membres :

- Jean-Baptiste ROSSI, suppléant du juge de paix de Corte et ancien commerçant

- Dominique PIERAGGI, membre du conseil municipal

- François CORTEGGIANI, comptable en retraite et titulaire de la Médaille de la mutualité

- Et MM. Charles BURNOUF, principal honoraire et ancien directeur de l’Ecole Paoli. Cet enfant de Corte était notamment un descendant de Jean-Pierre Gaffori, Général de la Nation.

La liste des membres de l’association comporte de nombreuses figures cortenaise de l’époque comme Jean-André ORDIONI, Colonel alors en mission dans les Balkans et notamment Commandeur de la couronne de Roumanie, Pierre-Paul MANFREDI résidant à New-York, Xavier MONLAÜ ancien maire et tant d’autres.

Dans la liste de Membres décédés nous retrouvons l’illustre Lieutenant-Colonel Jean-André FERACCI (Voir article) mort au champ d’honneur en 1915.

Merci à Laurent Ghionga qui nous permet de découvrir aujourd’hui ce document d’époque.

Ci dessous le document consultable dans son intégralité 

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