Pierre Messmer, né le 20 mars 1916 à Vincennes (Seine) et mort le 29 août 2007 à Paris, est un homme politique français.
Engagé dans les Forces Françaises Libres (FFL), il est après-guerre, administrateur colonial. Ministre des Armées du général De Gaulle de 1960 à 1969, il est nommé Ministre d’Etat, chargé des Départements et territoires d’Outre-Mer en 1971..
Pierre Messmer occupe le poste de Premier ministre du 5 juillet 1972 au 27 mai 1974, sous la présidence de Georges Pompidou et celle par intérim d’Alain Poher. Il est également maire de Sarrebourg de 1971 à 1989 et président du conseil général de Lorraine de 1978 à 1979.
Chancelier de l’ordre de la Libération et chancelier honoraire de l’Institut de France, il est membre de l’Académie Française de 1999 à sa mort.
Suite à la mort de Georges Pompidou, le 2 avril 1974, Alain Poher, président du Sénat, assure pour la seconde fois les fonctions de président de la République par intérim. Pierre Messmer expédie dès lors les affaires courantes et se déclare prêt à se présenter à l’élection présidentielle anticipée, à la condition que Jacques Chaban-Delmas, Valéry Giscard d’Estaing et Edgar Faure acceptent de se retirer. Ce dernier, à qui les sondages ne laissent guère d’espoir, consent à s’effacer sans conditions. Giscard d’Estaing a l’habileté d’accepter dans la mesure où Chaban-Delmas en fera autant ; mais ce dernier maintient sa candidature. Le Premier ministre renonce le soir-même, le 9 avril 1974, et apporte quelques jours plus tard son soutien à la candidature de Jacques Chaban-Delmas, en précisant agir « par discipline ».
Pierre Messmer est député de la Moselle de 1978 à 1988 et député européen de 1979 à 1984. En 1985, il dépose une proposition de loi tendant rétablir la peine de mort pour certains crimes. Lors de la première cohabitation, de 1986 à 1988, il est président du groupe RPR à l’Assemblée nationale. Élu maire de Sarrebourg en 1971, il conserve ce mandat jusqu’en 1989.
Né le 14 mai 1928 à Châlons-sur-Marne.
Journaliste à l’Humanité, il sera élu au conseil municipal d’Aubervilliers en 1959, et devient adjoint d’André Karman.
Député communiste depuis 1973, Jack Ralite rejoint le gouvernement en juin 1981, comme ministre de la santé et ensuite de l’emploi dans les 2ème et 3ème gouvernements de Pierre Mauroy de 1981 à 1984.
Homme de culture, spécialiste reconnu des questions culturelles au Parlement où il siège au sein de la commission aux affaires culturelles, il s’engage pour l’exception culturelle et contre les accords de libération du commerce projet d’Accords multilatérales sur les Investissements (AMI) à l’OCDE et AGCS de l’Organisation Mondiale du Commerce.
Animateur des Etats généraux de la culture depuis 1987, et président des Carnets Bagouet depuis 1997, il siège aux conseils d’administration du Théâtre du Peuple depuis 1999, du Festival Paris quartier d’été depuis 1996, de la Cité de la musique entre 1999 et 2006, du Théâtre national de la Colline et de l’Ensemble inter-contemporain depuis 2002 et du Centre des monuments nationaux de 2004 à 2008.
Il est le premier lauréat du prix des auteurs de la SCAM 2009.
Il refuse à nouveau la légion d’honneur en 2012 « Je n’ai pas refusé trois fois la Légion d’honneur sous la gauche pour l’accepter une fois sous la droite » .
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