Pierre CANGIONI, Dominique COLONNA et Raymond KOPA

Pierre CANGIONI Dominique COLONNA Raymond KOPA

Pierre Cangioni est un journaliste sportif français né le 29 juillet 1939 à Paris mais originaire de Bocognano. De formation universitaire, il est le créateur et premier présentateur de l’émission hebdomadaire Téléfoot. En 2012, il reçoit le Prix de la carrière décerné par l’association des écrivains sportifs. Le Prix de la carrière récompense une femme ou un homme qui, tout au long de sa carrière, par ses écrits ou par ses travaux, a apporté une contribution importante au sport, à sa diffusion et son retentissement.

Dominique Colonna, né le 4 septembre 1928 (87 ans) à Corte, est un footballeur puis entraîneur français. Il joue au poste de gardien de but de la fin des années 1940 au début des années 1960. Il remporte quatre titres de champion de France, le premier en 1956, sous les couleurs niçoises, les trois autres en 1958, 1960 et 1962 avec Reims, il gagne également avec les Rémois la coupe de France en 1958. Il est également finaliste de la coupe des clubs champions européens en 1959 avec Reims. En équipe de France, il est sélectionné à treize reprises et participe à la Coupe du monde 1958 où la France termine troisième.

Raymond Kopaszewski, dit Raymond Kopa, né le 13 octobre 1931 à Nœux-les-Mines (Pas-de-Calais) et mort le 3 mars 2017 (à 85 ans) à Angers (Maine-et-Loire), est un footballeur international français qui évolue principalement au poste de milieu offensif du début des années 1950 jusqu’à la fin des années 1960. En équipe de France, Raymond Kopa joue 45 matchs et inscrit 18 buts entre 1952 et 1962. Il participe à la Coupe du monde 1954, puis celle de 1958 lors de laquelle la France termine troisième. À six reprises, il est capitaine de l’équipe nationale. Meilleur joueur de la Coupe du monde 1958, il est considéré comme étant un des meilleurs joueurs français de l’histoire du football. Raymond Kopa est également élu Ballon d’or cette année-là. Il est le troisième joueur et le premier Français à recevoir cette distinction. Il utilise son image et son nom pour réussir sa reconversion professionnelle. À la tête du groupe Kopa, il devient homme d’affaires et le reste jusqu’à sa retraite en 1991. Consultant médiatique épisodiquement, le « Napoléon du football » passe la fin de sa vie entre la Corse et Angers.

 

Marie Emilie REALLON

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Marie Émilie Réallon est une Parisienne qui a été l’infirmière des soldats Corses durant la Première Guerre mondiale.

En 1914, son mari, professeur de philosophie à Corte, meurt accidentellement dans la Restonica. Quand la Première Guerre Mondiale voit le jour, elle décide de se dévouer aux soldats corses qui ont été blessés sur les champs de bataille, en guise de récompense au réconfort que lui ont apporté les Cortenais à la suite du décès de son mari. Durant ces longues années de conflit ,elle a porté secours  aux enfants de Cyrnos , en leur rendant visite dans les hôpitaux. Elle tient une chronique dans le « Petit Bastiais » ainsi que d’autres journaux insulaires, et donne régulièrement des renseignements sur l’état de santé des soldats Corses blessés au combat et répartis dans différents établissements de Paris.

Comme annoncé par notre président Antoine Feracci dans l’article de presse de Corse-Matin du dimanche 14 janvier 2017 , nous publions les différents journaux dans lesquels les chroniques de Marie Emilie Réallon apparaissent. Les originaux sont conservés aux Archives Départementales de la Haute-Corse. A la suite du dépôt de ces documents, Francesca Quilichini  écrit un ouvrage collectif : La Corse et la Grande Guerre (tome 2, Éditions Anima Corsa). Après ce livre, elle a poursuivi ses recherches et créé une page Facebook dédiée à cette femme et qu’elle a intitulée : L’infirmière des soldats corses de la Grande Guerre. Elle poursuit un interessant travail de mémoire que nous ne manquerons pas de relayer sur notre site Corti d’Eri.

Marie Emilie Réallon est considérée comme une figure exceptionnelle de Corte et de la Corse qui mériterait que son souvenir soit perpétuée.

Le Petit Bastiais

Le Pascal Paoli

Le Colombo

Paris Corse

Photos de classe – Groupe Scolaire Sandreschi

Photo de classe

Rang 1 : Accroupis de gauche à droite 

Battesti Patrik, Simonetti Philippe, Pariggi Paul, Casanova Michel, Gabrielli Albert, Venturini Michel (+), Feracci François, Aragni Marc, Luciani J-Pierre (+)

Rang 2 : de gauche à droite 

Biancardini Pierre, Verduri Pascla, Benazzi Paul (+), Zuccarelli Simon, Fabrizi J-Claude, Ruggeri Albert (+)

Rang 3 : de gauche à droite

Benzazzi Antoine, Moreno Auguste, Lanoir J-Eric, Padovani Alain, Pardi ?, Serre ?, Luicci Gérard, Mentasti Martin, Campana Antoine

Aidez-nous à retrouver l’année de la photo ainsi que les noms et prénoms des élèves manquants !  :)

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Année scolaire 1967, classe de 7ème

Photo Bernard Geronimi ecole SANDRESCHI 67-68 lOGO

Année scolaire 1967/1968 

Zoom sur le statue Gaffory

1901 : Le conseil municipal curtinese décide d’honorer Ghjuvan’Petru Gaffori. Une statue comportant deux bas-reliefs évoque les actes de bravoure du général mais aussi de son épouse Faustina, fille de Giulio Francesco Matra, grand notable du centre de la Corse et de Maria Caterina Massei d’une famille patricienne de Bastia.

En 1750, Faustina assiégée par les génois, aurait brandi une torche allumée à proximité d’un baril de poudre, en menaçant de faire exploser le Palazzu Gaffori pour empêcher ses partisans de se rendre.

Bas relief de la statue Gaffory

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Aspects religieux et historiques de la ville de Corte – Cecile RUGGERI

Cecile RUGGERI,
administratrice et trésorière du CPIE Centre Corse – A Rinascita

Résumé de la conférence sur les Confréries donnée le 19 mai 2007 à l’Université de Corse
à l’occasion de la Maintenance des Confréries à Corte

Autrefois, Corté dépendait de la pieve de Talcini qui comptait 6 paroisses à savoir Corté, Castirla, Soveria, Omessa, Tralonca et Sainte Lucie de Mercuriu. Celles de Corté,  de Sainte Lucie de Mercuriu et de Tralonca  appartenant au doyenné de Corté, et celles d’Omessa, de Castirla et de Soveria rattachées au doyenné d’Omessa.

La pievanie de Corté avait pour coeur l’église champêtre dédiée à Sainte Marie et située à plusieurs milles de Corté, en direction d’Omessa, à 3 kms de l’ancienne ville de Cenestun. A la fin du XVIe, cette église  était sans toit et désaffectée.

La ville de Corté, Civiae Civitas,  centre géographique de la Corse et cœur politique de la nation, a été capitale du gouvernement Paoli de 1755 0 1769. Elle fut aussi la patrie de Saint Théophile (1676-1740), du Général Jean Pierre Gaffory (1704- 1753), de Mgr François Xavier Gaffory (1810- 1892) évêque de Corse et de Mgr Antoine Louis Arrighi de Casanova, évêque d’Acqui (1808 – 1810).

 Ils existaient  au sein de la ville différents oratoires : Saint Roch, Sainte Croix, Saint Vitus et Saint Etienne.

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L’oratoire de Sainte Croix, abritait une confrérie d’hommes et un mont de piété au capital de 1500 livres. Dans l’église Saint Marcel, existait  un autre mont de piété administré par la confrérie du Rosaire, composée uniquement  de femmes. Elles avaient la charge de l’entretien de l’église et de l’autel du même nom.

Il y avait aussi au sein de la ville de Corte deux couvents :

-Saint François aux Observantins qui comptait 16 religieux. L’église servait de salles aux consultes nationales. Aujourd’hui, elle est en ruine, il ne reste plus que le clocher triangulaire.

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- le couvent des capucins dédié aussi Saint François accueillait 19 religieux. Il appartient à la famille Arrighi. L’église a été désaffectée et a servi de salle de cinéma pendant longtemps.

Initialement, l’église paroissiale fut  dédiée à Saint Marcel, pape et martyr en 309, puis à la fin du XVIIe  elle fut consacrée à l’Annonciation.

L’église Saint Marcel, construite à Corté par les habitants d’Aléria fuyant les Sarrasins et la malaria, a été abandonnée dans la seconde moitié au XVIIIe siècle. Elle fut confisquée pendant la révolution puis transformée en magasin militaire avant d’être démolie en 1836.

L’église de l’Annonciation, construite par Ambroise, évêque d’Aléria fut ouverte au culte en 1450. Elle fut agrandie  en 1655 portée à  trois nefs et transformée en style baroque.
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TRADITIONS DE PAQUES A CORTE


- Les PROCESSSIONS

La Corse est un pays de religion catholique et la population attache une importance considérable à certaines pratiques religieuses. Le dimanche des Rameaux marque le début de la semaine sainte. Après la bénédiction des palmes qui se présentent sous la forme de croix appelée e crucette,  chaque famille  les ramène et   les suspend dans leur maison.  La bénédiction,   selon les témoignages se passait autrefois, à l’intérieur de l’église, aujourd’hui elle débute place Gaffory devant  l’église de l’annonciation et s’achève sur la place Saint Théophile. Après le dimanche des rameaux, va débuter la procession du Jeudi Saint  «  ghjovi Santi »et du Vendredi saint « Venderi Santu ».

Corté, comme d’autres régions célèbre avec ferveur les cérémonies du jeudi saint et du vendredi saint.

Le dépouillement des autels, les statues recouvertes d’un voile, l’extinction des cierges en marquent le début. Les processions marquent dans toutes les régions le moment fort de ce cérémonial, mais les coutumes  qui gravitent autour d’elles sont  parfois différentes. Ce sont les confréries qui perpétuent les traditions de la Semaine Sainte, elles organisent, dirigent et conduisent les processions. Selon que l’on se trouve en Haute-Corse ou en Corse du Sud, les rites pratiquées ne sont pas les mêmes et portent des différents : U Catenacciu à Sartène, a granitula ou farendola à Corté…

La procession du jeudi   Saint comprend exclusivement les pénitents et les hommes. Les femmes et le clergé n’y participent pas alors que la procession du vendredi Saint est ouverte à tous.Durant la procession, nous pouvons entendre des chants comme perdono mio Dio,  Signore mi pento qui sont des litanies pénitentielles qui ne font qu’exprimer sous forme d’examen les tribulations de l’ascète qui mène l’homme vers dieu.

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Trois arrêts devant les oratoires de Saint Théophile, Saint Antoine et  deSainte Croix sont prévus ou certains confrères récitent « l’attu di contrizione »
Le vendredi saint, la  procession se déroule à travers les rues et ruelles de la ville qui sont illuminées par des centaines de bougies posées par les habitants sur les rebords des fenêtres.

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-       U SEPOLCRU

Corté est la seule ville de Corse ou l’on vénère le Christ sous la forme du Christ mort, appelé « U Sepolcru».La statue date du XVe siècle. Le jeudi soir, les femmes  le veillaient à tour de rôle. Le vendredi, il était porté en procession et le soir, il était exposé à l’église. Ce n’est qu’à ce moment là que les gens allaient faire leur visite de deuil.

Ce christ est en carton mâché. Il est porté sur un brancard appelé «  u Catalettu » par les confrères, par 6 pénitents. Ce christ  était  originellement articulé et peut être était il accroché à la croix ?si tel était le cas on peut penser que les confrères pratiquaient alors tout le cérémonial  de la descente de croix. C’est à l’occasion de la semaine Sainte que la statue du Christ mort est rendue à la vénération populaire. C’est seulement du vendredi Saint au dimanche que les Cortenais peuvent une fois l’an se recueillir devant l’image du Sauveur.

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- U PESCIU

Le poisson «  u Pesciu »,  est une branche de palmier tressée en forme de poisson  reprenant la symbolique chrétienne. Sa réalisation nécessite 56 heures de travail

Ce sont 5 pièces qui assemblées n’en formeront qu’une : « dui cherbusgi » deux chous, le corps du poisson « u pesciu » et « duie rete »  deux filets.

I cherbusgi sont montés sur un roseau. Le poisson est pris dans les filets. Une fois terminé, l’ensemble mesure 1m50 et sêche un an avant d’être brulé le samedi saint de l’année suivante.

Autrefois, il y avait une mise aux enchères du Pesciu. Cela permettait de faire rentrer de l’argent dans les confréries. Quand l’enchère était terminée, l’acquéreur  désignait un homme pour porter la croix, sur laquelle avait été déposé le pesciu. En plus du pesciu, les confrères confectionnaient les petites croix «  e crucette » et trois couronnes d’épines « e curnoghje » que l’on plaçait autour et sur la tête du christ. C’est trois couronnes de 11 épines chacune correspondaient symboliquement à l’âge de la mort  du Christ.
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- A GRANITULA

La  procession de la «  granitula » que l’on peut traduire  en français par le terme d’escargot «  a lumaga »  désigne plus largement l’idée de spirale  Elle  symbolise le retour cyclique de la vie et de la nature, .C’est après les prières et les chants le jeudi Saint, que l’ensemble des pénitents forment la granitula se resserrant et desserrant en spirale pour symboliser l’union des chrétiens. Puis de l’extrémité du cercle central, un confrère reprend la tête du cortège et la procession se remet en marche. La confrérie en fait exactement trois, se rendant aux endroits ou s’élèvent des édifices religieux :

  • Place Gaffory ou s’élève l’église de l’Annonciation
  • Place Paoli ou se trouvait l’église Saint Marcel
  • Devant l’emplacement ou s’élevait le couvent Saint François

La granitula débute et finit par un cercle. Elle est un rite de passage ou s’effectue les initiations.

 LES  CONFRERIES D’AUTREFOIS

La vie religieuse des Corses était fortement influencée par les confréries. Elles poursuivent à la fois,  un but religieux qui est de sanctifier les âmes, de rehausser la solennité et l’éclat des cérémonies du culte public, et un but social, par  les œuvres d’assistance et de secours mutuel auxquels chacun avait droit moyennant une cotisation modique. Elles viennent en aide aux nécessiteux, aux malades, et en cas de mort, elles prennent en charge les funérailles et procèdent aux inhumations. Conformément aux anciens registres  de la confrérie de  San Ghjiseppu, pour être membre il fallait appliquer les règles fondamentales du cathéchisme, être de bonne vie et mœurs, ne pas être un criminel ou un assassin et ne pas vivre dans l’usure, le concubinat et l’inceste. Ces confréries peuvent être régies canoniquement de plusieurs privilèges et indulgences comme celle de  San Ghjiseppu. En règle générale, chaque confrérie possède son propre habit, sa propre bannière, son propre oratoire et un chapelain qui lui est rattaché.   

Ce sont les supérieurs appelés le prieur  « primo piore », le sous prieur « sottu priore » et le trésorier  « tresorieru » qui tiennent le registre. Les membres doivent faire leurs pâques en corps. Ils sont tenus d’assister en habit aux enterrements, aux offices et cérémonies religieuses, aux processions surtout à celle de la fête de Dieu et du jeudi Saint et de visiter les reposoirs.

Les absences non motivées sont punies d’une  amende  dite «  a bustella ».

Il existait à Corté deux types de confréries. Les unes  totalement sous la tutelle de l’église et de ce fait régies par des statuts comme c’était le cas de la confrérie de «  San Ghjiseppu »les autres confréries dites du peuple qui allaient contre les abus de l’église. Elles avaient pour principales fonctions : l’activité  d’entraide et l’aide à la mort. Elles étaient des associations pieuses, de charité, et de pénitence qui possédaient leurs propres chants et cérémonies. Cétait le cas des confréries «  des Bianchi » les Blancs et de « San Martino »  qui ont momentanément disparue ou fusionné avec la  confrérie actuelle «  San Teofalu  Nous avons très peu de détails sur ces deux confréries .I Bianchi «  les blancs » appartenaient à une confrérie de gens pauvres selon les uns, de notables selon les autres .On les appelait également   « l’Artigiani », les artisans, car elles regroupaient des maçons, des chaudronniers, des menuisiers, des cordonniers. Ils ne portaient pas le mantelet mais étaient uniquement vêtus de blanc d’ou leur nom. Leur oratoire était à Sainte Croix, leur autre nom «  I Crucetti ».

Les membres de la confrérie de « San Martino »Saint Martin portait un mantelet de couleur vert. Le premier prieur était reconnaissable des autres confrères par «  una lastra », une plaque cousue sur sa cape.

Enfin, il  existait aussi des confréries de femmes  qu’on appelait «  e sore piddoche » ou « e sore pizzoche  qu’on  appelait aussi « e figlie di Marie ».

Elles étaient chargées de l’entretien de l’oratoire, de l église paroissiale et des funérailles des confrères.

Leur oratoire se trouvait selon certains témoignages  à St Marcel ou à  Sainte Croix.

LA CONFRERIE SAINT THEOPHILE

Aujourd’hui, la confrérie Saint Théophile, selon divers témoignages est la fusion en 1979 de trois confréries : « San Martino » Saint Martin, « San Ghjiseppu » Saint Joseph et « i Bianchi » les Blancs.. Elle possède un Statut et un Bureau Il existe toujours une hiérarchie dans la confrérie dont le premier prieur est Monsieur Ghionga.

C’est une association régie par la loi de 1901. Adhérer à la confrérie Sait Théophile c’est se donner volontairement, solliciter son admission à un groupe qui peut vous en refuser l’accès.

C’est de demander de participer aux faveurs divines dispensées par la confrérie. On peut devenir pénitent par un acte d’engagement personnel très jeune.

Aujourd’hui elles ont quasiment toutes une référence religieuse. Il y a des confréries qui foisonnent dans les quatre coins de l’île. Les raisons particulières énoncées par les pénitents relèvent souvent du contexte général. Notre société « industrialisée » sécrète des structures dé personnalisantes qui engendre des situations de crise au niveau collectif et individuel. Ces situations font apparaître des aspirations, des besoins que les confréries semblent aisément combler. Elles sont un besoin de réponses précises, un facteur de sécurité dans un monde en mutation rapide ou les certitudes traditionnelles paraissent céder sous les coups des remises en cause perpétuelle.

Les photos et textes extraits du mémoire de maitrise in « analyse du sociologique et du religieux de la confrérie San ghjiseppu de 1859 à nos jours », Cécile Ruggeri, sous la direction de Philippe Pesteil , UNIVERSITE DE CORSE , Corte , 1995

Conférence San Téofalu

Professeur Dominique Verdoni
Résumé de la conférence prévu pour la San Téofalu (Corti) le 19 mai 2007

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Saint Téophile – Une bure dans la tourmente

Joseph Sicurani
Une bure dans la tourmente (Saint Théophile de Corte)
publié dans Corse Matin les 17-18-19 mai 1998

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Confréries et chants sacrés

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Corse matin – mardi 11 décembre 2007

Chants Sacrés

Il peccatore giustificato1 il peccatore giusitifto 2 Il peccatore 3 Signore mi pento1 Signore mi pento2 Signore mi pento 3 suite1 suite2 suite3 suite4 suite5

Articles Corse Matin – Jeudi et Vendredi saint

jeudisaint

Jeudi saint : L’héritage de la procession des hommes

vendredi saintLe Vendredi Saint en pont d’orgue de la Semaine pascale

Article granitula

Semaine du 29 mars au 4 avril 2013

Boucherie Zuccarelli

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Toto di Ghjuvachinu – Leandru Gambini – Ghjisippone Giovanonni

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Agnese Gambini – Ghjisippone Giovanonni

Hommage à Paul Giacobbi – (homme politique, 1896 -1951)

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Paul Joseph Marie Giacobbi, né le 18 mars 1896 à Venaco (Corse) et mort le 5 avril 1951, est un homme politique français.
Paul Joseph Marie Giacobbi est le fils de Marius Giacobbi, député et sénateur de Corse, le père de François Giacobbi, député de Corse et sous-secrétaire d’État dans les années 1950, le grand-père de Paul Giacobbi, actuel député de Haute-Corse.

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Carrière politique

Membre du Parti radical, Paul Joseph Marie Giacobbi est élu maire de sa commune natale en février 1922. C’est alors le plus jeune édile de France. Il devient conseiller général en 1925, puis sénateur en 1939 jusqu’en 1945. Au Sénat, il fait partie de plusieurs commissions, notamment celle de la législation. Il vote contre les pleins pouvoirs à Philippe Pétain le 10 juillet 1940.

Maire de Venaco, il est destitué par le gouvernement de Vichy. Il participe à la libération de son île natale dont il préside le Conseil général de 1945 à 1951.

Il est élu député radical-socialiste, puis RPF, de la Corse de 1945 à 1951, il est ministre à plusieurs reprises sous la IVe République et président de l’intergroupe RPF de 1947 à 1949.

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Fonctions gouvernementales

  • Commissaire à la Production et au Ravitaillement du gouvernement Charles de Gaulle (du 26 août au 4 septembre 1944)
  • Ministre du Ravitaillement du gouvernement Charles de Gaulle (du 4 septembre au 16 novembre 1944)
  • Ministre des Colonies du gouvernement Charles de Gaulle (du 16 novembre 1944 au 21 novembre 1945)
  • Ministre de l’Éducation nationale du gouvernement Charles de Gaulle  (du 21 novembre 1945 au 26 janvier 1946)
  • Ministre d’État chargé de la Fonction publique et de la Réforme administrative du gouvernement Henri Queuille (du 2 au 12 juillet 1950)
  • Ministre sans portefeuille du gouvernement René Pleven (du 12 juillet 1950 au 10 mars 1951)