Serenu en construction

U Serenu est une maison de retraite médicalisée permettant l’accueil de toute personne âgée de plus de 60 ans dont l’état de santé ne nécessite pas l’utilisation d’un plateau technique hospitalier. Il est situé géographiquement sur le site historique du quartier Porette.

Francis Pomponi, François Flori et Jacques Brighelli lors de la remise d’ouvrages à l’université par Mr flori

 

Francis Pomponi, maître de conférences chargé du centre des études corses à l’université de Corse, François Flori haut fonctionnaire à la retraite originaire de Lozzi, collectionneur et donateur à l’université de Corse d’une riche collection d’ouvrages et Jacques Brighelli administrateur provisoire de l’université, lors de la remise d’ouvrages à l’université par Mr flori.

Francette De Nobili : fabrication des crucette

Une tradition parmi les plus vivantes en Corse. Les fêtes religieuses suscitent moins de dévotion qu’autrefois. Pâques est une période de l’année qui trouve encore  à peu près ses marques en corse. Bien entendu, lorsque les vacances scolaires  correspondent  à la semaine pascale, les fêtes sont plus belles car la foule contribue à leur succès et leur impact. Pâques commémore la Passion du Christ. C’est un temps fort de l’église catholique. Le jeun et le deuil précèdent tristement la joie de la résurrection. Pâques s’étale sur plusieurs jours et nécessite toute la  mobilisation de  toutes les énergies.

De nos jours, il est remarquable de réaliser que cette semaine pascale a un peu perdu de sa grandeur et de la ferveur qu’elle suscite. Pour beaucoup c’est le dimanche des rameaux  qui entame concrètement  le cycle pascal. En corse les jours qui précèdent,  on verra des étals de palmes tressées en forme de croix que l’on nomme les crucettes, en forme de poissons, d’étoiles ou d’animaux. Les rameaux tels qu’ils existent en corse sont des traditions méditerranéennes, et inhabituelles dans le reste de la France.

Dans certains villages, de véritables sculptures de palmes occupent les habitants, pendant des jours et des jours réunissant comme autrefois, les membres de la communauté. Puis le dimanche des rameaux  chacun se rend à l’église  avec de gros bouquets de branches d’olivier et de palmes tressées pour les faire bénir. Les églises  se transforment en jardin, lorsque tous les fidèles lèvent leurs rameaux pour les faire bénir. On ne les fait pas bénir que pour soi, on les offre  à la famille aux amis.

Car les crucette comme les rameaux d’olivier sont placés dans les maisons comme porte bonheur, sous la protection de Dieu.

Confirmation 1994-95

La confirmation accomplit le don du Baptême. C’est le sacrement qui donne l’Esprit Saint pour nous enraciner plus profondément dans notre vie d’enfant de Dieu, nous unir plus fermement au Christ, rendre plus solide notre lien à l’Église, nous associer davantage à sa mission et nous aider à rendre témoignage de la foi chrétienne par nos paroles et nos actions.

Comme le baptême , la confirmation  imprime dans le chrétien une marque ineffaçable. Ce sacrement ne peut donc être reçu qu’une seule fois.

La citadelle

La citadelle de Corte est originale, des six citadelles corses, elle est la seule construite à l’intérieur des terres. Située au centre de l’île, elle a été construite en deux temps : en 1419, Vincentello d’lstria, fait construire le Château au sommet du rocher qui domine la ville, en 1769, sous les ordres du Comte de Vaux, les troupes françaises entreprennent la construction de la citadelle proprement dite.

Édifiée en 1419 sous les ordres de Vincentello d’Istria, vice-roi de Corse, vassal du roi d’Aragon Alphonse V, qui mène depuis plusieurs années la résistance contre la république de Gênes. Il installe à Corte le siège de son gouvernement et maintient son pouvoir sur l’île jusqu’en 1434, date à laquelle il est livré aux Génois et décapité.

Situé au dessus du confluent du Tavignano et de la Restonica, le château est défendu par une muraille crénelée, renforcée par trois tours.

En 1769, après la défaite de Ponte Novu, la Corse passe sous domination française. Le comte de Vaux, qui occupe Corte, entreprend la construction de la citadelle pour renforcer le système de défense de la ville. Elle sera construite sur le principe de la fortification bastionnées qui connu son apogée avec Vauban au XVIIe siècle. De forme trapézoïdale et de dimensions importantes, elle est ceinturée par des escarpes de 8 à 14 mètres de haut.

Le 9 mai 1769, les troupes françaises battent les troupes corses de Pascal Paoli à la bataille de Ponte Novu. Le 22 mai 1769, Corte est occupée. La capitale de la Corse voit le Château, sa seule défense, tomber aux mains des Français.

Le Comte de Vaux, qui reçoit le commandement de la place de Corte décide d’augmenter les fortifications de la ville. Il fait étudier le projet d’une vaste enceinte fortifiée, inspirée des fortifications bastionnées de Vauban. Ce projet ambitieux, destiné à envelopper toute la ville, ne fait pas l’unanimité et deux points de vue s’affrontent. Soit Corte est considérée comme une place forte destinée à recevoir des troupes pour maintenir l’ordre et empêcher toute insurrection, elle devient alors ville de garnison. Soit Corte est un lieu de défense stratégique de l’île contre toute attaque d’une puissance ennemie et devient ville fortifiée. En définitive, le projet démesuré du Comte de Vaux est abandonné et Corte devient une ville de garnison.

La construction de la caserne Padoue, premier bâtiment militaire s’achève en 1776.

À cette époque, E Castelacce, un de trois quartiers de Corte est englobé dans les nouvelles fortifications, entre la caserne Padoue et le Château. Formé de 76 maisons vétustes et de la chapelle Saint Louis édifiée en 1740, près de 600 personnes y vivent à l’arrivée des Français. Pour l’armée, cette enclave civile pose problème et de nombreuses mesures sont prises pour faire fuir les habitants : interdiction de réparer les maisons, mesures prises envers les animaux en divagation, blocage des accès, …C’est finalement une ordonnance royale du 17 janvier 1830, déclarant les maisons de Castellacce d’utilité publique, qui aura raison de la résistance des habitants. Ces derniers sont relogés dans l’immeuble surnommé Casa di i trecenti patroni (maison des 300 propriétaires) dans la rue du Professeur Santiaggi. La destruction de ce quartier permet l’amélioration des fortifications et la construction de la caserne Serrurier qui sert d’hôpital militaire, au coeur de l’enceinte. Pendant la Seconde Guerre mondiale, sous l’occupation italienne, résistants et prisonniers de guerres ont été incarcérés dans les casernes. Dès 1962 la citadelle est occupée par la Légion étrangère, rapatriée d’Algérie.

Aujourd’hui Depuis 1984, le site est ouvert au public. La visite du Château permet d’accéder au point culminant de la ville d’où l’on jouit d’une vue panoramique sur les vallées.

Les remparts de la citadelle

Vue panoramique sur la  citadelle

Le château fort

Construit en 1419, le Château de Corte est le plus ancien bâtiment de la place forte. Situé à 111 mètres au-dessus du confluent de la Restonica et du Tavignanu, il est alors constitué d’une plateforme défendue par une muraille crénelée de 2,50 m de haut, renforcée de trois tours se confondant avec le rocher.

Remanié, il est doté d’un donjon carré, aujourd’hui disparu, et de deux casernes pouvant loger une garnison de 70 hommes avec vivres et munitions. Une des casernes possède une citerne de 70000 litres. A volpe, petit souterrain adossé au mur d’escarpe sous la plateforme aurait servi de cachot.

La citadelle: entrée de la caserne

En 1419, le comte et vice-roi de Corse Vincentello d’Istria (vassal du roi d’Alphonse V d’Aragon) fait construire le château au sommet du rocher qui domine la ville,  avec une muraille crénelée et trois tours, pour combattre la république de Gênes pour le royaume d’Aragon. Entre 1421 et 1434, il règne en souverain sur la Corse et installe le siège de son gouvernement à Corte.

Au XVIIIème siècle, le général de la Nation Pascal Paoli fait de Corte la capitale de son gouvernement pour la nation corse. En 1769, après la défaite du 9 mai de ses troupes corses à la bataille de Ponte Novu contre celles du roi Louis XV de France, la Corse passe sous domination française. Le comte Noël de Jourda ordonne alors d’augmenter les fortifications de la ville par la construction de la citadelle actuelle, sur le principe des fortifications et constructions de Vauban (seule citadelle parmi les six citadelles Corse à être construite à l’intérieur des terres). La construction de la caserne Padoue s’achève en 1776.

Entre 1962 et 1983,  la citadelle est occupée par la légion étrangère (groupement d’instruction de la légion étrangère).

place d'arme 5 (Copier)

La vallée de la Restonica

La restonica et la vue sur corté

La Restonica et le pont de  Dragone

Les vallées

La vallée de la  Restonica et le  lac du melu

La vallée de la Restonica sauvage et romantique appartient aux points forts de la Corse. D´un côté, la belle forêt attire et de l´autre côté, la Restonica limpide, qui forme plusieurs lieux de belles vasques de baignade. Caractérisée par l’aspect sauvage de son paysage minéral, humanisée par les « grutelles », la vallée débouche à l’aval en plein cœur de Corte . La vallée surprend également par  la beauté des eaux cristallines qui coulent dans des gorges creusées dans le granite. Une magnifique forêt de pins laricci couvre ses flancs jusqu’aux bergeries de montagne à près de 1400 m. d’altitude. Au terminus de cette vallée (16 kms au total) débutent la randonnée pédestre des lacs de Melu et Capitellu.

Tavignanu

Le Tavignanu et Corte

Le château et vue de la vallée du  Tavignanu

le chateau et vue de la vallée tavignanu

Le Tavignanu et la citadelle

Au-dessus du Tavignanu

Le pont du Tavignanu et la gare

 Le Tavignanu : lavu a madre

Le Monte Rotondo

Le Monte Rotondo est un sommet s’élevant à 2 622 m d’altitude. Il est le point culminant du deuxième plus haut massif de Corse, après celui du Monte Cinto.

Il a longtemps été considéré comme le point culminant de l’île et on lui attribuait alors une altitude de 2 746 mètres d’altitude. Il n’a été détrôné sur les tablettes par le monte Cinto que depuis un siècle environ. En 1802, André François Miot, conseiller d’État nommé en Corse par Bonaparte a été le premier à faire l’ascension « touristique » du sommet. Avec deux autres sommets corses, le monte Cinto et le monte stello, le monte Rotondo  a servi à la jonction géodésique entre la Corse et la France continentale réalisée par Paul Helbronner en 1925. La mise en place d’installations telles que l’abri ont permis au sommet d’être occupé durant 14 jours.